Réussir son BORN OUT au Théâtre Apollo !

Après le burn out, le bore out, le brown out…

Et si 2018 était l’année du….BORN OUT !

Je vous propose de venir partager un moment d’humanité au théâtre le vendredi 16 Mars 20 heures !

Billets en vente ici – Attention places limitées représentation publique unique.

 

Nourrir mon âme

« Après quelque temps,
Tu apprendras la différence entre tendre la main et secourir une âme.
Et tu apprendras que aimer ne signifie pas s’appuyer, et que compagnie ne signifie pas toujours sécurité.
Tu commenceras à apprendre que les baisers ne sont pas des contrats, ni des cadeaux, ni des promesses…
Tu commenceras à accepter tes échecs la tête haute, comme un adulte, et non avec la tristesse d’un enfant.
Et tu apprendras à construire aujourd’hui tes chemins, parce que le terrain de demain est incertain, et ne garantit pas la réalisation des projets, et que le futur a l’habitude de ne pas tenir ses promesses.
Après un certain temps,
Tu apprendras que le soleil brûle si tu t’y exposes trop.
Tu accepteras le fait que même les meilleurs peuvent te blesser parfois, et que tu auras à leur pardonner.
Tu apprendras que parler peut alléger les douleurs de l’âme.
Tu apprendras qu’il faut beaucoup d’années pour bâtir la confiance, et à peine quelques secondes pour la détruire, et que, toi aussi, tu pourrais faire des choses dont tu te repentiras le reste de ta vie.
Tu apprendras que les vraies amitiés continuent à grandir malgré la séparation. Et que ce qui compte, ce n’est pas ce que tu possèdes, mais qui compte dans ta vie.
Et que les bons amis sont la famille qu’il nous est permis de choisir.
Tu apprendras que nous n’avons pas à changer d’amis, si nous acceptons que nos amis changent et évoluent.
Tu expérimenteras que tu peux passer de bons moments avec ton meilleur ami en faisant n’importe quoi, ou en ne rien faisant, seulement pour le plaisir de jouir de sa compagnie.
Tu découvriras que souvent nous prenons à la légère les personnes qui nous importent le plus ; et pour cela nous devons toujours dire à ces personnes que nous les aimons, car nous ne savons jamais si c’est la dernière fois que nous les voyons… Continuer la lecture de Nourrir mon âme

Changer de regard

Gare du Nord, je la raccompagne pour prendre son Thalys. Ma grande fille chérie. Nous profitons de nos dernières minutes avant de nous séparer pour retourner chacune à nos quotidiens éloignés.

Et lui là, il arrive, l’air de rien, le clochard. Et lui là, il vient me déranger, nous déranger avec son odeur puante, ses yeux vitreux et ses quelques mots qu’il peine à cracher tant il est dans un état d’ébriété … Pour nous demander ?… Je ne lui en laisse même pas le temps, tant mon corps hurle silencieusement « fiche le camp, laisse nous ! »

Je ne veux pas le voir ! Trop tard… Je ne veux pas l’entendre ! Trop tard… Je ne veux pas le sentir, trop tard aussi ! Il est bien là !…Mais rapidement il s’éloigne claudiquant… ouf ! 

Je n’en peux plus d’entendre leurs demandes et leurs plaintes quotidiennes, pas vous ? Les familles syriennes avec leurs cris et leurs pancartes, les musiciens qui s’improvisent et me cassent les oreilles, les conteurs de vies abîmées en désespérance… Taisez vous ! Laissez moi tranquille dans le confort de mes pensées avec mon silence, mes mots, le bien le beau le bon dont je cherche à nourrir chacun de mes jours. Allez travailler au lieu de quémander et cessez de me polluer ! Là maintenant, je veux juste profiter de ces dernières minutes avec ma fille, il n’est pas question de laisser quiconque me les voler !

J’entends alors la voix tendre et tranquille de ma chérie « Maman, je comprends que tu en aies marre, mais tu n’as pas le droit d’agir ainsi. Tu n’as pas le droit de l’ignorer. L’indifférence c’est la pire des choses. Il a besoin de se sentir exister, comme chacun d’entre nous, tu n’as pas le droit de le nier. Et tu ne peux pas lui reprocher tous les autres. Lui, tous les autres, il n’y peut rien.  Il est juste là avec sa vie compliquée avec laquelle il fait comme il peut et dont tu ne sais rien. Il demande juste de l’aide et tu n’es pas obligée de lui en donner. Mais juste au moins un regard… » 

J’ai senti comme une douce claque me caresser le visage… J’ai fait gloups… 

Depuis, ses mots m’accompagnent chaque fois que je les rencontre, les boiteux de la vie, ceux qui cherchent malgré tout une issue pour continuer à rester debout. Et je prête désormais attention à accepter de me laisser déranger dans ma vie confortable et aseptisée, le temps d’un regard, voire d’un sourire et parfois même d’une main tendue. Me laisser toucher par le beau le bien le bon en chacun d’eux, autant que possible, dans l’invisible aussi, le temps d’un regard. 

Pour accueillir leur humanité, juste la re-connaître, j’ai changé mon regard. Et ainsi me rappeler, que nous sommes égaux dans ce qui fait notre humanité, la fragilité. Inégaux dans nos capacités à trouver des ressorts pour nous relever de nos chutes, de nos traversées, plus ou moins douloureuses, plus ou moins nombreuses. Me rappeler enfin, que la vie ne tient qu’à un fil, parfois le fil d’un regard qui peut porter ou enfoncer. Et que je veux être de celles qui porte sur l’Autre ce regard qui aide à tenir debout.

Merci à toi, ma grande chérie, qui m’aide à garder l’oeil ouvert et le coeur tendre.

Merci à toi, l’Etranger qui vient me bousculer, ton cri vers moi m’aide à faire grandir mon humanité.

 

Photo Carnets de Pierre Deruelle 2014 « Clochard »

Quand la mort l’emporte

Sans crier gare sans dire aurevoir, elle est partie. Elle a quitté la vie elle a choisi la mort et pourtant … Elle avait des amis, elle était maman, elle était jeune, belle, rayonnante, elle aimait la vie. Et pourtant… la veille de la rentrée elle a choisi de nous planter.

Sans crier gare sans dire aurevoir elle a choisi la mort.

De celle qui tue, là, sans détours et sans retour… et qui nous laisse avec notre tristesse et notre colère…de ne pas avoir su entendre le râle de la plainte qui peu à peu étouffe, de ne pas avoir vu venir le venin de la mort peu à peu l’envahir… au point de l’emporter.

La veille de la rentrée elle s’est suicidée. Avec son franc-parler auquel nous étions habitués, cette fois-ci elle a dit « fuck » à la vie, ses ennuis, ses ennemis, ses soucis. Après avoir tant hurlé, c’est en silence avec un bras d’honneur qu’elle s’en est allée pour s’abîmer. Pour la vie.

Alors qu’elle nous donnait à voir sa lumière…c’est la nuit qui peu à peu l’emportait… éprouvée dans des combats qui l’ont menée vers le trépas. Mais nous, on la croyait, on la voyait forte et pleine  de vie ! Et pourtant…peu à peu elle s’enfonçait dans les ténèbres d’une mort assurée qu’elle a fini de choisir par épouser, à défaut de réussir parmi nous à exister.

Alors elle nous ramène elle nous rappelle les limites de notre humanité, la fragilité de nos âmes  souvent blessées qui ont besoin d’être aimées entourées choyées. De ces âmes que l’on croit fortes que l’on voit lumineuses, et pourtant ….Cela ne dure qu’un temps. Derrière la lumière rayonnante se cache souvent l’ombre menaçante. Celle qui fait peur et que l’on préfère taire. Car elle fait braire !

Que ta lumière continue à briller en nos cœurs endeuillés. Et que ta mort nous rappelle combien en nous, nous avons à nourrir le bon le beau le bien et la lumière. Pour éviter de donner à la mort le loisir de nous envahir au gré des tempêtes de nos vies …. Tapis dans l’ombre tu nous montres une fois encore qu’elle sait retentir sans prévenir. À nous de veiller pour rester animés.

Que ta lumière continue à éclairer nos vies … Que ta lumière continue à éclairer nos nuits.

 « Si j’ai occupé dans ta vie une place lumineuse, le sens de l’aventure est désormais de la remplir toi-même : sois ce qu’en moi tu as aimé, garde vivant ce que nous avons frôlé ensemble de plus haut ». Auteur inconnu.
Photo FesesiFeneni

Réinventer sa relation au travail

Suite « Retour du temps sabbatique »

31 décembre 2013. Fin de mon année sabbatique. Plus précisément, fin d’une année où le travail ne faisait plus partie de mon quotidien. Et demain j’y retourne. Enfin après-demain parce que demain c’est férié. Je n’ai plus de clients, ou plus exactement il m’en reste un seul. Plus de bureau. La seule chose que je sais c’est que je veux continuer à développer axcime. Comment ? Je n’en sais rien, mais différemment c’est certain.

Axcime a 8 ans. Les 7 premières années je les ai consacrées à me former, à apprendre mon métier et me professionnaliser grâce à une activité essentiellement tournée vers la formation pour cadres dirigeants au sein de grands groupes, sur des sujets variés comme le management, la communication, le développement personnel, la vente et la négociation. Et principalement en sous-traitance d’un cabinet de conseil. Axcime existe encore assez peu en direct face aux clients. Mais à la fin de ces 7 années, je sais que la suite sera autrement. En attendant je ressens un profond besoin de faire un stop. Pour une année destinée à « être » avec moi et ceux que j’aime. Voilà qui est fait, et maintenant j’ai besoin et j’ai aussi envie d’y retourner même si au fond de moi, j’ai peur !!! Continuer la lecture de Réinventer sa relation au travail

La fin du poulailler

Suite de « maman poule démissionne »…

Aujourd’hui c’est la fin du poulailler. Je vous l’avais annoncé et ça y est maman poule déménage ! Sans ses poules ! Enfin presque…

Ma dernière de 17 ans est bien partie en pension, comme elle l’avait demandé. « La providence » a su l’accueillir et je me sens désormais libérée puisque cette école a pris le relais pour poser le cadre bienveillant dont elle avait besoin pour se mettre au travail. Ce que je ne réussissais pas à faire, plus à faire. Ce changement s’avère être un succès, puisque ma petite poule termine l’année première de classe ! Ce n’était pas du tout un objectif pour moi, pour elle oui. Je suis très fière d’elle. De son courage, de sa volonté et de sa détermination à faire de ce choix difficile une réussite…Car malgré tout, les semaines sont dures et le dimanche soir c’est cafard !

Simultanément j’ai aidé l’une de mes ainées à arrêter une première année d’études… dans laquelle  visiblement elle n’était pas à sa place. Je la voyais dépérir dans un environnement qui l’encourageait à persévérer car « les premières années d’études c’est toujours difficile » lui disait-on et elle n’allait pas perdre une année ! Et bien non, je ne suis pas du même avis. Bien vivre c’est maintenant tout de suite, et je refuse la souffrance au travail qui est pour moi l’expression de besoins fondamentaux non respectés. Je l’ai aidé à se respecter… à faire de cette année une expérience positive pour construire la suite autrement. Résultat, elle s’est envolée aux Etats Unis pour apprendre l’anglais et expérimenter « l’étranger ». Quant à sa soeur jumelle, elle reste une étudiante heureuse, à l’étranger aussi. Ouf ! Continuer la lecture de La fin du poulailler

Retour du temps sabbatique

Ce matin en arrivant au bureau, après douze jours de vacances, je sens que c’est difficile…de changer de rythme et de m’y remettre. Et pourtant je suis mon propre patron, j’aime ce que je fais et je choisis mes clients, le paradis non ?

Mais là n’est pas la question.

Regardez d’où je viens ! Je serais bien restée dans ce paradis là, allongée sur ma chaise longue, à l’ombre des palmiers ! Et en même temps je suis aussi très contente d’être rentrée.

Ce difficile, c’est comme tout à coup un enfermement que je ressens…Dans un cadre qui se matérialise tant sur le plan physique en me retrouvant Paris 8ème dans mon bureau, que sur le plan des activités « choses à faire »… Rupture avec ce que je viens de vivre en pleine nature parfois même sauvage…. Alors par où je commence ? Faire une liste ? Je n’en ai vraiment pas envie.

Je choisis alors de me laisser guider par ce qui me ferait plaisir, là, juste maintenant… écrire, vous écrire, car je me dis que peut-être vous aussi, après ces vacances de printemps pour certains et certaines, vous vivez un peu du même difficile que moi… Continuer la lecture de Retour du temps sabbatique

Maman poule démissionne

Roule ma pouleJ’ai commencé l’année dans mon lit. Non, je n’étais pas malade, je n’avais pas la grippe…pas encore. J’étais juste « épuisée ». Je le disais depuis quelques temps mais personne ne me croyait, forcément, j’avais toujours le sourire et je continuais à satisfaire les demandes de mon entourage, alors ce n’était pas crédible.

Mais ce matin là, après des vacances qui ne furent pas des vacances, parce que je n’ai pas respecté mon besoin d’intimité et de repos, je suis restée couchée. Un jour, deux jours…une semaine… Effectivement, le seul endroit où personne ne peut venir me chercher, c’est sous ma couette. Là, au moins, je suis tranquille. Enfin presque. Car cela n’empêche toujours pas mes poules de 19 et 16 ans de me demander « Maman, on mange quoi ce soir ? Il n’y a rien dans le frigo ! »… Me voir au lit et en pyjama ne les a pas du tout inquiétées tant elles sont juste concentrées sur…elles-mêmes !

Evidemment, je n’étais pas très fière de moi, la professionnelle de l’équi-vieS… au lit ! Vous imaginez ! Continuer la lecture de Maman poule démissionne

Podcast Equi-vieS, du burn out à la performance

podcast-psychonoclastePour écouter le Podcast: Lire dans une autre fenêtre | Télécharger

Source : Podcast Psychonoclaste, épisode 02 : Christèle Perrot : Equi-vieS, du burn out à la performance par Jean-François Marmion, rédacteur en chef du Cercle Psy, le journal de toutes les psychologies.

Une belle rencontre,  merci Jean-François !

La gratitude

la_gratitudeJ’ai passé des semaines de vacances au milieu de nombreux pins absolument magnifiques … et en rentrant dans mon bureau qui est en plein coeur du 8ème arrondissement de Paris j’avais un besoin impérieux de vert ! Alors, direction la jardinerie la plus proche pour acheter quelques plantes vertes et tant qu’à faire avec les pots. Sauf que voilà, pour l’une d’entre elles, la plus grosse, je ne trouve pas la bonne taille de pot et la vendeuse me conseille alors d’aller chercher dans une autre jardinerie. Bon, très bien, cela ne m’arrange pas mais c’est ainsi.

– « Vous pouvez me les livrer ? oui bien sûr, cet après midi, ». Et « cet après-midi » arrive le livreur qui me dit :

– « Mais il vous manque un pot madame ? » Alors je lui explique qu’effectivement il n’y avait pas de pot à la bonne taille. Et il me réponds : Continuer la lecture de La gratitude