Pour une écologie du lien chez vos libraires

@christeleperrot 2020

Écrire, écrire, écrire. Sans chercher à savoir pourquoi. Sur le lien. Mais pourquoi le lien ?

Peut-être m’a-t-il tant manqué, ce lien. Peut-être que je l’ai tant cherché, ce lien. Non pas celui qui attache, qui fait mal, et dont on ne réussit pas à se défaire. Pas non plus celui qui met sous emprise ou dépendance.

Celui qui nourrit. Qui relie. Qui agrandit. Qui rassemble.

Mon rêve de la nuit dernière : je suis sur le point d’accoucher. Je sens la tête du bébé dans le bas de mon ventre déjà bien engagé, prêt à sortir. Je cherche un lieu. Pour le mettre au monde.

« Il y a un autre monde mais il est dans celui-ci » Paul Eluard.

Extrait « Pour une écologie du lien ou l’art de cultiver la relation  » désormais disponible en version papier à commander ici ou dans vos librairies.

 

Retour à la terre

Christeleperrot2020 « Retour à la terre »

Nous nous sommes rencontrés il y a plus de 25 ans, dans une salle des marchés, dans une Banque d’affaires, j’étais stagiaire, il était trader. Puis nos vies se sont éloignées. Puis nos vies nous ont rapprochés. Nous nous sommes retrouvés vingt ans plus tard, un hasard ?

Retour à la terre. C’est ainsi que dès notre première séance il nomme le ton. Ce sera le thème de notre accompagnement. Son fil conducteur, tout au long des dix-huit mois au cours desquels je l’ai guidé.

Cela fait plus de 20 ans qu’il vit et travaille à Paris, qu’il fait aujourd’hui partie du comité de direction de cette grande entreprise côtée en bourse. Dont il n’en peut plus. Mais à laquelle il se sent profondément lié. Moralement, c’est certain. Mais aussi par une feuille de paie confortable et toutes les conditions matérielles auxquelles celle-ci lui donne accès.

Aujourd’hui son fils est né. Son premier enfant. Et je lis dans ses yeux et j’entends dans ses mots comme une renaissance, du petit garçon en lui, laissé pour compte pendant tant d’années. Ou presque. Par une vie d’adulte sur-chargée de contingences matérielles, où il n’y a plus de place, ni pour jouer, ni pour rêver.

Il est fatigué, sur-mené. Peut-être même usé.

Sa demande : l’aider à construire un nouveau projet de vie. Entrepreneurial. Quitter Paris, avec sa compagne et son fils. Ce n’est pas de cette vie là qu’il veut transmettre à son petit garçon, tandis qu’il me raconte son enfance dans les arbres et au milieu des champs.

Retour à la terre. De quelle terre me parle-t-il ? Continuer la lecture de Retour à la terre

Déconfinement de mes seins

De plus en plus de femmes abandonnent le soutien-gorge. /@Pexels

J’ai oublié d’en parler dans mon nouveau livre qui vient de sortir … Zut alors !

Je parle du déconfinement intérieur provoqué par le confinement, de la cure de sébum, du team building familial et professionnel, de ma chèvre Bernadette et de mon chevreau Brutus, de mes poules, avec et sans plumes, de mon coq sans plumes mais avec poils, de mon utérus, de mes parents, de mon potager, de la Terre, de la Lune, de la mort et de la vie, de mes clients, de mes règles, de la migraine ….Et pas de mes seins !
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Pourtant moi aussi, comme beaucoup de femmes si j’ai bien lu, depuis le début du confinement, j’ai dé-confiné mes seins, en arrêtant de porter des soutiens gorge.
Ils adorent ! Mes seins. Sentir le tissu à même la peau glisser, comme une caresse continue au gré de mes mouvements. Plaisir et liberté ! Pour mes seins. Et pour moi.
– « Tu as vu que ton tee-shirt est transparent et que l’on voit le bout de tes seins ? » me dit-il.
– « Oui oui j’ai vu. Cela te dérange ?
– Non. »
Fin de l’histoire.
En fait ce n’est que le début de l’histoire.

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Cod codé cod codé ! Cod codé cod codé !

Ô Poulailler.

J’ai de nouvelles amies. Quatre magnifiques poules dont je suis devenue la mère poule !

Ce soir là, je suis rentrée tard et je suis allée fermer la porte du poulailler, dans la nuit noire, sans les voir.

Chaque soir, le soleil couché, elles rentrent au poulailler. Roussette, Blanchette, Noiraude et Grisette. D’ailleurs j’ai remarqué que Grisette est sans doute « la cheffe », elle est le plus souvent celle qui monte la garde. Debout. Chevauchant celles qui sont allongées. Je les entends même ronfler, les yeux ouverts !

Ce soir là nous sommes rentrés tard. Il faisait nuit noire quand je suis allée leur dire bonsoir. Fermer la porte pour les protéger du renard ou de la fouine que je n’ai jamais vu roder ici, mais sait-on jamais ?!

Et le lendemain matin, quand je suis allée ouvrir la porte du poulailler…Ô surprise ! Enfin plutôt mauvaise surprise, Roussette n’était plus là ! Elles étaient seulement trois. Je me suis mise à la chercher partout…Comme un feu follet. En vain. Tristesse. Roussette a disparu. Mangée par le renard hier soir ? Volée ? Envolée ? Mais ce n’est pas possible ! Tous les soirs, elles rentrent ! Tristesse. Continuer la lecture de Cod codé cod codé ! Cod codé cod codé !

Liberté masquée – Pour une écologie du lien

Illustration de la Statue de la Liberté portant un masque. Science Photo Library via AFP

Mardi 14 avril 2020.

Vivre avec des masques ? !

Qu’en est-il de ma liberté d’« être humain » ?

De mon libre-arbitre ?

Jusqu’où accepter le « diktat » des autorités ?

 

Juste respirer et inspirer,

Librement.

Te regarder t’approcher, te sourire, te tendre la main, toi l’étranger,

Librement.

Te rencontrer, t’embrasser, te toucher, nous toucher, te visiter,

Librement.

 

Qu’avez-vous fait de notre terre ?

Qu’avons-nous fait de notre nature ?

Tristesse. Colère.

Colère. Tristesse.

 

Vivre avec des masques ? ! Continuer la lecture de Liberté masquée – Pour une écologie du lien

Pour une écologie du lien

« Au départ un confinement. Comme une invitation à rentrer chez soi, à rentrer en soi, mettre en lumière son intériorité. Un voyage que nous propose l’auteure en nous ouvrant son journal intime, qui au fil des jours et des saisons et de ses expériences de vie, vient nous interpeller. Pour une réflexion universelle sur le lien qui nous relie, à nous-même, aux autres, et à notre planète. Quelle est la nature du lien que nous entretenons avec notre famille, nos partenaires, notre activité professionnelle, nos ami.es, les autres ? Quel lien entretenons-nous avec notre nature, avec La Nature ? Selon l’auteure, l’état de notre planète est le reflet de ce que nous sommes, de nos terres intérieures : une société de consommation sans fin, qui trouve aujourd’hui ses limites.
Une écologie du lien pour mieux repenser, reconstruire, et cultiver la relation. Une écologie intérieure pour une écologie du monde, avec comme conviction que c’est en restaurant le lien avec La Nature que l’être humain pourra la réhabiliter et ainsi recouvrer le lien avec sa propre nature, celle d’être vivant « humain ». »

J’ai l’immense joie de vous annoncer la mise au monde de mon dernier né, en version digitale dans un premier temps, en attendant la version papier à venir.

C’est chez Librinova en cliquant ici  ; Et dans toutes vos librairies digitales.


Design&Illustration Inger Lorsignol.

Dé-confinement « Pour une écologie du lien »

Cette période de confinement a été particulièrement féconde pour ma part et je suis très heureuse de vous annoncer le dé-confinement de mon nouveau livre :

« Pour une écologie du lien »

En attendant sa mise au monde dans les prochaines semaines, j’ai l’immense joie de vous présenter aujourd’hui sa couverture, création réalisée par l’artiste Inger Lorsignol.

 

 

 

A très bientôt pour célébrer sa naissance,

Dans la lumière du printemps,

Je vous souhaite un bon dé-confinement.

Design et illustration Inger Lorsignol

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mon actualité au théâtre

Je suis enchantée de vous annoncer que Le Jeudi 26 mars je fêterai les 2 ans de « Réussir son Born Out » ! Sur scène ! Toujours au Théâtre Apollo.

Grâce à elles qui sont venues me chercher…Des femmes qui au nom de leurs « réseaux féminins » m’ont demandé de bien vouloir remonter sur scène.

Une soirée exceptionnelle ! Dédiée aux réseaux féminins, dédiée aux femmes et à tous ceux qui veulent nous rejoindre, oui les hommes aussi !

Alors rendez-vous le 26 mars pour célébrer le printemps, la femme et notre humanité !

Les places sont limitées et en vente ici :

Au théâtre : https://www.apollotheatre.fr/spectacles/reussirsonbornout

Sur Billet reduc : https://www.billetreduc.com/256021/evt.htm

Un demi-siècle !

J’ai 50 ans. 50 années. Qu’est-ce au regard de l’humanité ? Rien. Et beaucoup. Puisque c’est de la somme de ces 50 années que l’histoire de l’humanité est constituée. Sans toutes ces petites histoires qui sont nos grandes histoires de vies, l’humanité n’existerait pas. J’en fais partie. Honorée. 50 années qui appartiennent au passé au présent et au futur car c’est à partir de ces 50 années que je vais continuer à tisser le fil de ma vie et de mes prochaines 50 années. 100 ans c’est un bel âge pour mourir non ?! En ai-je vraiment envie ?

Ecrire écrire écrire cela me prend tout à coup comme une envie souterraine qui remonte…Ecrire écrire écrire. Comme une urgence intérieure. Un besoin de dire. Au monde. Que le monde ne tourne pas rond. Et si je me taisais après tout. Si je continuais à vivre ma vie, silencieuse…C’est assez tranquille d’être silencieux. Eux me disent de continuer à écrire. Je leur fais du bien. Et alors ? Après tout qu’est-ce que j’en ai à faire de leur faire du bien. C’est tellement plus tranquille de ne rien dire. D’être silencieuse. Dès que j’ouvre la bouche il y en a toujours un pour juger argumenter négocier…Silencieuse, je peux faire parler les autres. Ecrire, parler ?! J’ai beaucoup parlé ces derniers temps. Et sur scène en plus. Pour le moment j’ai envie de me taire ; De disparaitre dans ma grotte. Comme la marmotte. Mais n’est-ce pas l’hiver ? L’automne m’a déshabillée de quelques présomptions, l’hiver m’amène à méditer…en silence. Habiter la mort. En apparence.

Fini les objectifs. D’ailleurs je parle d’écrire un livre. J’écris oui mais, est-ce que ce sera un livre ? Je ne sais pas. Est-ce mon égo qui aimerait que ce soit un livre ? Ecrire un livre c’est bien pour l’ego non ?! Cela fait partie des belles réalisations d’une vie non ? J’en ai déjà écrit un. L’ego il aime bien les performances en tout genre. Et le mien, il a eu sa dose, non ? Entre marathon et courses en tout genre, création d’entreprise, burn out (c’est à la mode, ça fait bien aujourd’hui, pas quand on est dedans mais quand on réussit à en faire une renaissance) spectacle, théâtre, festival d’Avignon, tout ça c’est très bon pour l’égo. Alors quelle est la part qui nourrit l’égo et quelle est la part qui est l’accomplissement, la mise au monde de ce « Je suis » ? Je ne sais plus moi je suis perdue ! Continuer la lecture de Un demi-siècle !