FIN

@christeleperrot 2020 « Retour à la Terre »

Nous sommes le 31 décembre 2020. Je prends ma plume, comme chaque matin, ou presque, pour écrire dans mon journal, 2020. Et puis finalement c’est avec vous que je vais partager ce mot de la fin. De la fin de l’année. D’une année très particulière, animée par un évènement qui nous a tous relié, une pandémie. Qui selon moi, a exacerbé tout ce qui était déjà là. Pour chacun et chacune. Je le constate dans tous les accompagnements professionnels que je réalise.

Qu’en est-il pour vous ? En quoi cette pandémie a marqué votre année ? Que vous a-t-elle révélé de vous ? Du côté de la lumière et du côté de l’ombre ?

Pour ma part, si je dois caractériser cette année, je l’appellerai « Retour à la Terre ». J’ai adopté des chèvres, enfin une chèvre et son chevreau. Qui m’ont permis d’expérimenter la question des territoires, des limites, et de ma difficulté à poser des limites. A ne pas vouloir leur en imposer, c’est elles qui les posaient, et moi qui devenait chèvre ! J’ai choisi de m’en séparer, mais j’ai adoré !

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L’enfermée

@Jackie.millet « Confinement 2 »

Et si l’enfermement était aussi l’opportunité d’une ouverture ? Qui ne se trouve pas là où nous la cherchons. Ni dans l’agitation. Ni à l’extérieur. Une ouverture du coeur, celle qui nous permet de nous relier à plus grand que soi-m’aime.

Et si l’enfermement était aussi une porte de sortie ? Vers un autre monde. Celui de l’intérieur. A l’intérieur de soi au plus profond de soi. Pour celui celle qui veut bien y plonger. Un lieu de liberté. Un lieu de création que nul ne peut enfermer. A partir duquel je peux devenir créateur et créatrice du monde. Celui auquel j’aspire. Ce futur que j’ai envie de voir advenir.

L’enfermement et l’ouverture ne seraient-ils pas les deux faces d’une même pièce ?

Je n’imaginais pas en écrivant ces quelques lignes, que deux jours plus tard j’allais me retrouver enfermée. Avec un nouvel « ami » : le Covid !

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Cultivons ensemble une écologie du lien

Mon premier webinar !

« Cultivons ensemble une écologie du lien, la relation comme pilier de résilience »

@christeleperrot

C’était le sujet de ma conférence ce matin, au sein d’une entreprise, en mode webinar. Ils étaient près de 300, une première pour moi, seule, face à mon écran.

Créer et Cultiver le lien à distance, sans les voir ….Tel était mon enjeu ! Étre avec chacun et chacune, parler à chacun chacune et tous ensemble, mettre de la « chair» et éveiller les sens, pour donner du sens, derrière des écrans… N’est- ce pas l’enjeu de nous tous actuellement, derrière nos écrans ?

Et bien je suis heureuse pari réussi ! Les retours sont des cadeaux et j’ai passé un très très bon moment. Intime avec 300 personnes !

« Merci Christèle pour votre témoignage qui tombe à point nommé avec mes aspirations »

« Malgré mon retard j’ai été très réceptive aux pépites prises en plein vol. Un grand merci : j’ai beaucoup de messages à faire passer à mon entourage pro et perso. Très belle journée à tous. »

« Merci. Merci. Merci »

« La voix participe énormément à ces messages »

« Bonjour, la conférence est vraiment géniale! Je ne m’attendais pas du tout à ce contenu et suis surprise, mais c’est passionnant ! Le dessin des camemberts m’a bouleversée au point d’en pleurer ! Preuve qu’il faut que je commence les petits pas pour changer quelque chose ! »

En transition écologique

@christeleperrot 2020

Je me sens en transition écologique. Peut-être que tout a commencé dans cet avion il y a environ 3 ans. Ce jour-là, prendre l’avion et voir l’horizon et la courbure de la terre, me fait prendre conscience de la réalité de la Terre. Incroyable non ?! Ce n’est quand même pas la première fois que je prends l’avion et cela fait presque 50 ans que j’habite sur cette terre ! Et bien cette fois-ci sans doute autrement. Une nouvelle conscience m’est née. Celle d’un lien entre la Terre et moi. Physique. L’effet d’une conversion, naissance d’une relation, avec pour conséquence, transformation. A l’aube de mes 50 ans je me sens agrandie d’une nouvelle responsabilité. Sans doute le résultat d’années d’infusion…

A compter de ce jour là tout a changé, ou presque. Même si en apparence rien n’a changé. Progressivement j’augmente mon temps de vie au milieu de la nature, car j’ai un lieu. En Provence. Au bord d’un étang et au milieu des pins. Avec les oiseaux les arbres les insectes comme seuls compagnons. Ou presque. Je commence à changer mon mode de consommation, en d’autres termes à réduire mes dépenses et à considérer l’impact de ce que je consomme sur la Terre. Adieu le plastique, bonjour les shampoings et dentifrice solides, entre autre. Pas à pas des petits changements.

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Pour une écologie du lien chez vos libraires

@christeleperrot 2020

Écrire, écrire, écrire. Sans chercher à savoir pourquoi. Sur le lien. Mais pourquoi le lien ?

Peut-être m’a-t-il tant manqué, ce lien. Peut-être que je l’ai tant cherché, ce lien. Non pas celui qui attache, qui fait mal, et dont on ne réussit pas à se défaire. Pas non plus celui qui met sous emprise ou dépendance.

Celui qui nourrit. Qui relie. Qui agrandit. Qui rassemble.

Mon rêve de la nuit dernière : je suis sur le point d’accoucher. Je sens la tête du bébé dans le bas de mon ventre déjà bien engagé, prêt à sortir. Je cherche un lieu. Pour le mettre au monde.

« Il y a un autre monde mais il est dans celui-ci » Paul Eluard.

Extrait « Pour une écologie du lien ou l’art de cultiver la relation  » désormais disponible en version papier à commander ici ou dans vos librairies.

 

Retour à la terre

Christeleperrot2020 « Retour à la terre »

Nous nous sommes rencontrés il y a plus de 25 ans, dans une salle des marchés, dans une Banque d’affaires, j’étais stagiaire, il était trader. Puis nos vies se sont éloignées. Puis nos vies nous ont rapprochés. Nous nous sommes retrouvés vingt ans plus tard, un hasard ?

Retour à la terre. C’est ainsi que dès notre première séance il nomme le ton. Ce sera le thème de notre accompagnement. Son fil conducteur, tout au long des dix-huit mois au cours desquels je l’ai guidé.

Cela fait plus de 20 ans qu’il vit et travaille à Paris, qu’il fait aujourd’hui partie du comité de direction de cette grande entreprise côtée en bourse. Dont il n’en peut plus. Mais à laquelle il se sent profondément lié. Moralement, c’est certain. Mais aussi par une feuille de paie confortable et toutes les conditions matérielles auxquelles celle-ci lui donne accès.

Aujourd’hui son fils est né. Son premier enfant. Et je lis dans ses yeux et j’entends dans ses mots comme une renaissance, du petit garçon en lui, laissé pour compte pendant tant d’années. Ou presque. Par une vie d’adulte sur-chargée de contingences matérielles, où il n’y a plus de place, ni pour jouer, ni pour rêver.

Il est fatigué, sur-mené. Peut-être même usé.

Sa demande : l’aider à construire un nouveau projet de vie. Entrepreneurial. Quitter Paris, avec sa compagne et son fils. Ce n’est pas de cette vie là qu’il veut transmettre à son petit garçon, tandis qu’il me raconte son enfance dans les arbres et au milieu des champs.

Retour à la terre. De quelle terre me parle-t-il ? Continuer la lecture de Retour à la terre

Liberté masquée – Pour une écologie du lien

Illustration de la Statue de la Liberté portant un masque. Science Photo Library via AFP

Mardi 14 avril 2020.

Vivre avec des masques ? !

Qu’en est-il de ma liberté d’« être humain » ?

De mon libre-arbitre ?

Jusqu’où accepter le « diktat » des autorités ?

 

Juste respirer et inspirer,

Librement.

Te regarder t’approcher, te sourire, te tendre la main, toi l’étranger,

Librement.

Te rencontrer, t’embrasser, te toucher, nous toucher, te visiter,

Librement.

 

Qu’avez-vous fait de notre terre ?

Qu’avons-nous fait de notre nature ?

Tristesse. Colère.

Colère. Tristesse.

 

Vivre avec des masques ? ! Continuer la lecture de Liberté masquée – Pour une écologie du lien

Pour une écologie du lien

« Au départ un confinement. Comme une invitation à rentrer chez soi, à rentrer en soi, mettre en lumière son intériorité. Un voyage que nous propose l’auteure en nous ouvrant son journal intime, qui au fil des jours et des saisons et de ses expériences de vie, vient nous interpeller. Pour une réflexion universelle sur le lien qui nous relie, à nous-même, aux autres, et à notre planète. Quelle est la nature du lien que nous entretenons avec notre famille, nos partenaires, notre activité professionnelle, nos ami.es, les autres ? Quel lien entretenons-nous avec notre nature, avec La Nature ? Selon l’auteure, l’état de notre planète est le reflet de ce que nous sommes, de nos terres intérieures : une société de consommation sans fin, qui trouve aujourd’hui ses limites.
Une écologie du lien pour mieux repenser, reconstruire, et cultiver la relation. Une écologie intérieure pour une écologie du monde, avec comme conviction que c’est en restaurant le lien avec La Nature que l’être humain pourra la réhabiliter et ainsi recouvrer le lien avec sa propre nature, celle d’être vivant « humain ». »

J’ai l’immense joie de vous annoncer la mise au monde de mon dernier né, en version digitale dans un premier temps, en attendant la version papier à venir.

C’est chez Librinova en cliquant ici  ; Et dans toutes vos librairies digitales.


Design&Illustration Inger Lorsignol.

Prendre soin de son écologie intérieure

« Pour faire la paix avec vous-mêmes, avec autrui et avec la nature, commencez par vous interroger sur votre activité professionnelle, sur votre vie quotidienne et sur votre façon de vivre. Quelle sorte de métier exercez-vous ? Il s’agit là d’une question essentielle : nos choix de vie révèlent l’harmonie ou l’absence d’harmonie qui caractérise notre rapport au monde. Difficile d’être en paix avec vous-même et avec ceux qui vous entourent si votre travail vous conduit à polluer la nature ! Mais combien d’entre nous ont choisi un métier absolument inoffensif pour l’environnement ? Combien d’entre nous l’exercent avec joie ? Combien se sentent comblés et satisfaits au plus profond de leur âme par leur activité professionnelle ? (…)

Nous vivons pour payer nos factures : y-a-t-il pire manière de gâcher sa vie ? »

Extrait « Pour une écologie spirituelle » de Satish Kumar, Editions Belfond.

Photo @ChristèlePerrot 2019

Nourrir l’âme

Je partage avec vous ma prière de ce matin,

Prière pour toutes les parties du corps

Puissent nos jambes être fortes et solides,

Nos pieds fouler doucement le sol,

Notre estomac se tapisser de douceur,

Notre ventre se remplir de feu,

Notre coeur se gonfler d’amour,

Puisse notre âme être simple et sereine,

Puisse notre esprit être calme, clair,

Et délivré de toute crainte.

Puisse notre bouche inventer des mots doux,

Puissent nos lèvres former de tendres baisers, Continuer la lecture de Nourrir l’âme