Trouvaille et retrouvailles assorties

Joie de nous retrouver autour de crêpes salées délicieuses pour partager un moment de convivialité. Et incroyable comme nous sommes assorties ! Jusqu’à la couleur de nos cheveux qui naturellement se tissent de fils d’argent, qui désormais brillent tels des diamants. Comme si nous nous étions appelées le matin même pour nous coordonner. Aujourd’hui nous sommes parfaitement accordées ! Comme nous l’étions finalement déjà il y a plus de 30 ans au lycée, dans la catégorie mal-menées, mal-aimées par nos chers professeurs, près du radiateur.

Puis nos vies se sont éloignées, chacune occupée à prendre soin de sa destinée. C’est la mort de notre amie Florence, prématurée, qui nous a reliée, il y a maintenant une dizaine d’années … À qui je fais au passage un petit clin d’œil en dégustant ces crêpes aux légumes savoureuses. Merci Florence grâce à toi nous sommes réunies🙏🌟 Continuer la lecture de Trouvaille et retrouvailles assorties

Cod codé cod codé ! Cod codé cod codé !

Ô Poulailler.

J’ai de nouvelles amies. Quatre magnifiques poules dont je suis devenue la mère poule !

Ce soir là, je suis rentrée tard et je suis allée fermer la porte du poulailler, dans la nuit noire, sans les voir.

Chaque soir, le soleil couché, elles rentrent au poulailler. Roussette, Blanchette, Noiraude et Grisette. D’ailleurs j’ai remarqué que Grisette est sans doute « la cheffe », elle est le plus souvent celle qui monte la garde. Debout. Chevauchant celles qui sont allongées. Je les entends même ronfler, les yeux ouverts !

Ce soir là nous sommes rentrés tard. Il faisait nuit noire quand je suis allée leur dire bonsoir. Fermer la porte pour les protéger du renard ou de la fouine que je n’ai jamais vu roder ici, mais sait-on jamais ?!

Et le lendemain matin, quand je suis allée ouvrir la porte du poulailler…Ô surprise ! Enfin plutôt mauvaise surprise, Roussette n’était plus là ! Elles étaient seulement trois. Je me suis mise à la chercher partout…Comme un feu follet. En vain. Tristesse. Roussette a disparu. Mangée par le renard hier soir ? Volée ? Envolée ? Mais ce n’est pas possible ! Tous les soirs, elles rentrent ! Tristesse. Continuer la lecture de Cod codé cod codé ! Cod codé cod codé !

Pour une écologie du lien

« Au départ un confinement. Comme une invitation à rentrer chez soi, à rentrer en soi, mettre en lumière son intériorité. Un voyage que nous propose l’auteure en nous ouvrant son journal intime, qui au fil des jours et des saisons et de ses expériences de vie, vient nous interpeller. Pour une réflexion universelle sur le lien qui nous relie, à nous-même, aux autres, et à notre planète. Quelle est la nature du lien que nous entretenons avec notre famille, nos partenaires, notre activité professionnelle, nos ami.es, les autres ? Quel lien entretenons-nous avec notre nature, avec La Nature ? Selon l’auteure, l’état de notre planète est le reflet de ce que nous sommes, de nos terres intérieures : une société de consommation sans fin, qui trouve aujourd’hui ses limites.
Une écologie du lien pour mieux repenser, reconstruire, et cultiver la relation. Une écologie intérieure pour une écologie du monde, avec comme conviction que c’est en restaurant le lien avec La Nature que l’être humain pourra la réhabiliter et ainsi recouvrer le lien avec sa propre nature, celle d’être vivant « humain ». »

J’ai l’immense joie de vous annoncer la mise au monde de mon dernier né, en version digitale dans un premier temps, en attendant la version papier à venir.

C’est chez Librinova en cliquant ici  ; Et dans toutes vos librairies digitales.


Design&Illustration Inger Lorsignol.

Vivre seul

Très jeune déjà j’étais une amoureuse.

C’est seulement à 40 ans que pour la première fois je me retrouve seule et que j’éprouve ce besoin de le rester un temps, alors qu’il peut-être plus facile de me laisser aller à une nouvelle relation amoureuse. Car l’amoureuse est toujours bien là ! ;).

Je me souviens qu’à 20 ans j’avais des rêves de voyage au bout du monde, d’humanitaire, d’émancipation. Et puis, déjà très éprise, j’ai vite tout étouffé pour rester auprès de l’être aimé.

A 30 ans, grâce à la maladie, je découvre que je suis bel et bien seule, et pour toute la vie. Que même en étant deux, en étant aimée et entourée, il n’y a que moi toute seule qui puisse trouver les ressources pour guérir. L’autre, quel qu’il soit, ne peut rien pour moi. C’est à moi seule de traverser et de faire le chemin qui est le mien.

Découvrir peu à peu que je suis ma meilleure amie alors que je suis une adepte de la relation à l’autre, et que j’ai du mal à faire sans. Profiter et prendre du plaisir à être uniquement avec moi-même. Etre seule dans la relation à deux. Continuer la lecture de Vivre seul