Pour une écologie du lien

« Au départ un confinement. Comme une invitation à rentrer chez soi, à rentrer en soi, mettre en lumière son intériorité. Un voyage que nous propose l’auteure en nous ouvrant son journal intime, qui au fil des jours et des saisons et de ses expériences de vie, vient nous interpeller. Pour une réflexion universelle sur le lien qui nous relie, à nous-même, aux autres, et à notre planète. Quelle est la nature du lien que nous entretenons avec notre famille, nos partenaires, notre activité professionnelle, nos ami.es, les autres ? Quel lien entretenons-nous avec notre nature, avec La Nature ? Selon l’auteure, l’état de notre planète est le reflet de ce que nous sommes, de nos terres intérieures : une société de consommation sans fin, qui trouve aujourd’hui ses limites.
Une écologie du lien pour mieux repenser, reconstruire, et cultiver la relation. Une écologie intérieure pour une écologie du monde, avec comme conviction que c’est en restaurant le lien avec La Nature que l’être humain pourra la réhabiliter et ainsi recouvrer le lien avec sa propre nature, celle d’être vivant « humain ». »

J’ai l’immense joie de vous annoncer la mise au monde de mon dernier né, en version digitale dans un premier temps, en attendant la version papier à venir.

C’est chez Librinova en cliquant ici  ; Et dans toutes vos librairies digitales.


Design&Illustration Inger Lorsignol.

Le marchand de ballons

J’ai toujours été fascinée par le marchand de ballons du zoo. Celui qui est toujours là, à côté de sa petite maison en bois avec ses barbe à papa et son bouquet de beaux ballons qui flottent dans le ciel. Des hauts et des moins hauts, ils me font rêver comme si les attraper pourrait me faire voler.

Pendant de nombreuses années, j’ai entretenu de multiples relations. Toutes ensemble, toutes à la fois et au même niveau, quasiment. Comme une boulimie de l’autre. Comme si m’accrocher à eux me permettait alors de tenir debout. Accrocher à chaque fil et marcher ainsi en équilibre. Un équilibre fragile, précaire dépendant des vents et des tempêtes, du bon vouloir des uns et des autres. Et puis brutalement je suis tombée et certains fils se sont cassés car tous ces fils je ne pouvais plus tenir. Trop lourd, trop nombreux, trop…trop…C’était trop.

Je ne pouvais plus, je n’en pouvais plus. C’est peut-être à partir de ce moment là que j’ai compris que dans une relation il faut être deux. Et que chacun a sa part de responsabilité. Que j’ai besoin de l’autre pour répondre à l’autre bout du fil. Chacun a son bout et la seule partie sur laquelle je puisse agir c’est la mienne. Mon bout. Continuer la lecture de Le marchand de ballons