Happy@work#équi-vieS

Il y a dans notre monde des transformations, des révolutions qui me rendent heureuse !

« Sycomore happy@work » fête ses 1 an ! Et c’est pour les célébrer que j’ai été invitée avec « Equi-vieS » pour le dédicacer, par Sycomore Asset Management, la société de gestion d’actifs qui a créé ce fonds début Juillet 2015. Un fonds investi dans des sociétés qui ont choisi de financer le capital humain. C’est à dire de mettre en place toutes les conditions pour que les salariés soient heureux au travail. Parce que ces sociétés ont bien compris que le capital humain est au coeur de la performance et qu’elles doivent investir dans ce capital si elles veulent créer de la valeur et prospérer.

Ce que Sycomore a également bien intégré tant sur le plan de sa politique interne de développement que sur la nature de ses investissements, en créant notamment ce fonds dont les investissements sont effectués selon un processus de gestion rigoureux, basé sur des critères tant quantitatifs que qualitatifs à partir des 5 piliers qu’ils ont définis comme essentiels au bonheur au travail :

L’équité : votre implication est-elle récompensée lorsque l’entreprise affiche de bons résultats ? (% des salariés actionnaires); L’autonomie : votre avis est-il demandé et pris en compte (productivité : chiffre d’affaires/équivalent temps plein); Le sens : quelles sont les valeurs de votre société (% des salariés qui bénéficient d’un entretien annuel); Le développement personnel : avez-vous accès facilement à des formations ? (% managers issus de l’interne) ; Le relationnel : êtes-vous content de vous rendre au travail ? (taux de turnover %). Et après une petite année le fonds « Sycomore happy@work » affiche une performance de +11,3% contre -4.4% pour l’Eurostoxx, avec 44 millions d’euros d’encours… un beau départ  à suivre !

Qui montre que la mutation de notre monde nous amène aussi à trouver ou retrouver le chemin de l’essentiel : notre humanité. Et que des actions très concrètes sont réalisées dans ce sens.

Je peux vous dire qu’il y a 15 ans, lorsque j’ai vécu ce burn out et cette dépression, le bonheur au travail n’était pas un sujet (dont on parlait). Ni même le bien être. Quand je partais à 18h voire même 18h30, les hommes qui m’entouraient alors me demandaient si j’avais pris mon après midi ; Quand j’ai demandé un 4/5 après la naissance de mes jumelles mon patron de l’époque m’a dit « non », et quand j’ai réussi à obtenir un 4/5 après ma troisième fille, parce que la loi l’obligeait, l’un de mes patrons m’a dit que pour lui je ne faisais plus partie des effectifs et qu’il ne comptait plus sur moi !

Bref, à l’époque, la priorité était de produire du résultat, d’atteindre ses objectifs de rentabilité…et pour le reste c’était réservé à la sphère personnelle…Et, c’est seulement aujourd’hui, 15 ans après, que mes collaborateurs de l’époque découvrent ce que j’ai traversé il y a 15 ans…parce que le mot burn out était tabou (et que je n’ai pas osé en parler de peur d’être mal jugée), parce qu’un congé maladie longue durée mettait mal à l’aise tout le monde…des fragilités interdites dans l’entreprise.

Désormais je ne veux pas dire que tout est « réglé », mais l’univers de l’entreprise a réellement progressé. Nous parlons de prévention de risques psycho-sociaux, de faire reconnaître le burn out comme une maladie professionnelle…Les baby foot, les tables de ping pong et les cours de sports, de yoga, de méditation fleurissent dans les entreprises que j’accompagne…Un palmarès « great place to work » existe, que Sycomore a d’ailleurs rejoint cette année…. Les études et les articles se multiplient pour démontrer l’importance du bien être au travail pour être performant…Et la bonne nouvelle c’est que 88% des salariés français sont globalement « happy@work » ! (Source : 9e édition du Baromètre Edenred-Ipsos France – 2014) 

A lire aussi « Et si on travaillait autrement « de Florence Bénichoux que j’ai eu le plaisir de rencontrer à ce happy hour ! Que du happy !