Regarder la beauté du monde

 

@christeleperrot 2020

Regarder la beauté du monde.

Cela ne veut pas dire que je ne vois pas sa noirceur.
Mais je choisis de me concentrer sur sa beauté. Chaque jour.

Regarder la beauté du monde.

Dans ce que je regarde,
Dans ce que je sens,
Dans ce que j’entends,
Dans ce que je pense,
Et dans ceux et celles que je rencontre,
Chaque jour.

Regarder la beauté du monde.

 

 

 

 

 

Repenser notre relation au monde

repenser notre relation au mondeLe temps des vacances d’été est pour moi le temps d’une coupure avec le monde extérieur. Qu’il soit professionnel, social et sociétal. Le temps d’un autre rythme destiné à nourrir la flamme intérieure. Pour moi, pour ceux que j’aime et pour notre monde qui a besoin de toutes nos lumières pour éclairer de nouvelles voies.

Alors, avant de me retirer je tiens  à partager avec vous cette fable pour accompagner votre été. Une invitation à revisiter notre relation au « monde » et peut être ainsi veiller à l’alimenter autrement.

C’est l’histoire d’un homme qui va trouver un sage pour apprendre auprès de lui.

  • Dites-moi, vous qui êtes sage, qu’est-ce qu’il y a dans votre esprit ?
  • Dans mon esprit, il y a deux chiens, un noir et un blanc. Le noir est le chien de la haine, de la colère et du pessimisme. Le blanc est celui de l’amour, de la générosité et de l’optimisme. Ils se battent tout le temps.

Le disciple est un peu surpris.

  • Deux chiens ? Qui se battent ?
  • Oui, pratiquement tout le temps.
  • Et lequel gagne ?
  • Celui que je nourris le plus.(1)

Oui il y a en chacun de nous ce chien noir et ce chien blanc qui se battent constamment, ou presque…et nous avons le choix de nourrir l’un ou l’autre et, à l’heure où notre monde politique et médiatique nourrit sans relâche et inlassablement le chien noir, je vous propose, je nous propose, de prendre le temps de cette trêve pour nourrir notre chien blanc, et participer ainsi à faire grandir notre humanité.

(1) Fable amérindienne extraite du livre « Ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n’en as qu’une » Raphaëlle Giordano – Editions Eyrolles