Libérez le dirigeant !

Liberez_le dirigeant_christele_chauchereau J’ai particulièrement apprécié ma dernière rencontre avec le club de dirigeant de l’Apm (Association progrès du management), que j’anime.

Le thème était « Libérez le dirigeant ! » avec comme intervenant Denis Cocquet.

A l’âge de 18 ans, Denis se prend un mur en moto à 50km/h. Il perd son bras droit. Commence alors une quête, un chemin qui l’amène aujourd’hui à accompagner des dirigeants notamment sur le thème de l’identité.

Libérez le dirigeant ! Je me demandais bien de quoi fallait-il le libérer !

« Pourquoi devient-on dirigeant ? Souvent guidé par une envie de liberté ! Or nous sommes tous d’accord certainement pour convenir que celle-ci ne dure en général que les 37 premières secondes !:) »

Denis croit en la spiritualité du chat 😉 C’est à dire que le chat, ce que je ne savais pas, a un calibrage tactile. Ce qui signifie que si les moustaches passent, alors tout passe…

Et bien ce que va nous montrer Denis, c’est que pour le dirigeant c’est un peu pareil, si la tête passe, alors tout passe…alors comment libérer toutes les capacités du dirigeant pour lui permettre de réussir… c’est à dire trouver une issue dans un monde hostile voir toxique, un environnement peu favorable. En effet, plus c’est dur à lextérieur, plus je dois être fort à l’intérieur et si je ne trouve pas dissue, de porte de sortie, il y a peut- être alors une porte d’entrée….

Et pour ne pas me laisser engluer, tel le goéland dans le mazout, je dois trouver une terre ferme car le monde de l’entreprise est celui où je me confronte à ce qui peut me menacer. Or je dois me concentrer sur ce qui est non menaçable, c’est à dire ce qui demeure… MOI.

Plus j’écoute Denis et plus je me dis que cela nous concerne tous…Dirigeant ou pas…

Il savère que dans notre monde occidental, la devise est plutôt « dis moi ce que tu fais et je te dirai qui tu es », c’est à dire que : je fais, si je fais et que je réussis alors je suis reconnu et si je suis reconnu alors j’existe. Nous sommes dans un monde guidé par une croyance forte où le faire (activités) et le vivre (relations) sont le tiercé gagnant… Un monde qui laisse peu de place à l’être.

L’homme est très fort dans lopérationnel.

Or, pour réussir, il doit être en mesure de développer son intériorité grâce à un leadership de présence (Être) et non de puissance (Faire), grâce à un équilibre entre les deux. Ce que la femme apporte d’ailleurs souvent c’est cette présence, elle-même médiatrice dans l’ordre de l’intériorité.

L’enjeu du dirigeant, et de nous tous d’ailleurs, est donc d’ancrer ce que nous faisons, ce que nous vivons sur une terre forte, c’est à dire notre être.

Il s’avère que c’est souvent une réflexion menée après 40 ans, puisque de 20 à 30 ans, en général, nous cherchons à nous intégrer ; de 30 à 40 ans, à prouver et à partir de 40 ans c’est davantage fonder ce que je fais et ce que je vis, sur ce que je suis.

Notre être a besoin de densité, et pas d’efficacité (faire), ni d’intensité (Vivre-relations). Ainsi je dois réussir en tant que dirigeant à développer mon humilité, c’est à dire ma capacité à habiter avec justesse ma propre terre pour exercer mon autorité en vue de faire grandir l’autre.

Ce que j’entends dans tout cela, c’est que la seule personne qui ne peut être touchée, c’est nous, notre personne. Que nous avons en nous les points d’appui pour nous sourcer et trouver une issue à nos difficultés, problématiques. Que trop souvent, l’être humain cherche des responsables à l’extérieur de lui. Certes nous ne sommes pas responsables de tout ce qui nous est arrivé, mais nous sommes responsables de ce que nous en faisons.

Et pour accéder à notre être, très souvent la vie, les évènements, nous apportent des opportunités pour éclore dans l’être plus profondément.

D’autant plus important qu’avec le temps et l’âge, nous sommes amenés à diminuer nos activités, nos relations…pour finir notre vie dans l’être (et ça dure encore plus longtemps qu’avant ;))…alors quid de ceux qui nont pas passer de temps avec eux-mêmes avant ?…

Libérez le dirigeant, c’est pour moi, l’accompagner et laider à développer sa liberté intérieure car celle-ci est avant tout intérieure...et c’est un leurre que de la chercher dehors. Nos prisons sont souvent en nous et c’est à nous d’en casser les barreaux.

Merci Denis.

Si je vous dis liberté…que me répondez-vous ?

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