Face à la terreur qui est venue éveiller en moi la colère, la tristesse, le dégoût, la rage…la violence…et couvrir d’un voile de cendre mon état interne de bonheur au point de me sentir « plombée », j’ai éprouvé le besoin de trouver une façon de raviver ma joie, de la nourrir et de l’entretenir, au quotidien.
J’ai cherché à me renforcer pour mieux continuer à aller bien quand le monde va mal. Pour garder cette juste distance qui me permet de me sentir concernée sans pour autant me laisser abîmée par ce qui ne m’appartient pas, par ce sur quoi je n’ai pas la main. Je n’ai pas la main sur les autres et le reste du monde. Par contre, j’ai la main sur moi, et si je vais bien, je contribue aussi à aider les autres à aller bien, et à construire un monde qui va mieux.
En plus des « bains d’amour » que j’ai multiplié avec ceux que j’aime, je me suis tournée vers ceux que je nomme mes « passeurs de vie ». Ce sont ceux qui par leurs mots me transmettent aussi la vie et m’aident à me re-connecter à ce qui me permet de continuer à marcher, sans perdre pied, quand je me sens ébranlée par un environnement qui va mal.
Pour cette fois-ci je suis allée chercher « la puissance de la joie » avec Frédéric Lenoir pour m’aider à retrouver en moi le chemin de la joie, grâce à une attitude d’ouverture du coeur, de bienveillance, de jouissance du corps et de confiance…et puis, j’ai poursuivi ma quête avec Christie Vanbremeersch, qui m’accompagne désormais avec « Aujourd’hui je choisis la joie », des chroniques quotidiennes qu’elle partage pour m’inviter à creuser en moi, chaque jour, ce chemin.
Pour aujourd’hui, elle me propose de me connecter avec le reste du monde grâce à mes fesses. En sentant tous les muscles de mes fesses connectés aux muscles des fesses des autres ! Oui, elle aime se sentir comme le maillon d’une chaine, celle de l’humanité, et du coup elle aime imaginer à chaque fois qu’elle pose ses fesses quelque part, dans un bus, chez un médecin, dans un café ou ailleurs, les fesses de tous ceux qui se sont assis là avant elle, et de tous ceux qui poseront leurs fesses, au même endroit, après elle.
Alors ce matin en m’asseyant dans le train, j’ai imaginé cette connexion de fessiers, avec mes fesses, posées là, sur ce fauteuil tout rapé. J’ai imaginé tous ceux qui s’étaient assis là avant moi et tous ceux qui allait s’asseoir après moi…et j’ai eu envie de rester debout ! Merci Christie de m’avoir ainsi inspirée…pour un trajet qui a pris une tonalité … joyeuse !
Connexion des fessiers ! J adhère !
ça fait du bien d’écrire, en ce moment
et de lire…
et d’aimer !
merci Christèle !