J'aime beaucoup les livres de Eric-Emmanuel Scmitt. Je pense les avoir presque tous lus….
Oscar et la dame rose, Milarepa, Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran… A chaque fois ils me font du bien, ils me reposent, ils me touchent…De belles histoires, métaphores, analogies…
Je suis donc partie faire une trêve (lire ici Trêve) sur un bord de mer que j'affectionne particulièrement, avec "le Sumo qui ne pouvait pas grossir".
Avant de lire ce livre, je n'aimais pas du tout les combats de sumo, je les voyais comme Jun, le personnage principal : "des tas de lard de deux cents kilos en chignon, quasi nus, un string de soie dans le cul". Aujourd'hui, je les regarde autrement….;)
A la première lecture, j'ai trouvé du calme, du silence ce dont j'avais sans doute le plus besoin. Également le rappel de ce que j'avais enfoui ces derniers temps à savoir que "le but ce n'est pas le bout du chemin, c'est le cheminement."
Et que "derrière les nuages il y a toujours le ciel".(Et oui !:))
Et puis voilà…je laisse le livre en vacances pour ceux qui passeront par là. Sans plus…
Et pourtant les jours sont passés et les mots me sont revenus autrement et je vous livre ici un passage:
"Alors que j'étais maigre, long, plat, Shomintsu s'exclamait en passant devant moi :
– Je vois un gros en toi.
– Va te faire foutre !".
(…)
– "Comme vous dites : j'y arrive ! le but, c'était d'y arriver (…). Le gros en moi, ça y est je le vois : le gros, ce n'est pas le vainqueur des autres, mais le vainqueur de moi ; le gros, c'est le meilleur de moi qui marche devant moi, qui me guide, m'inspire. Ça y est, je le vois le gros en moi" (…)
Et seulement alors je commence à méditer sur "le gros en moi", sur "qui est ce gros en moi ? " et les obstacles internes qui entravent mon chemin, pour lui laisser toute la place et le faire vivre…."Ce gros en moi !" 🙂 que parfois, même, certains voient en moi et que je ne vois pas !
Et vous, qui est "ce gros en vous"? celui qui "vous inspire", "le meilleur de vous" ? et comment faites vous pour le voir et le laisser s'épanouir ?
A lire et à offrir…:)
Après la lecture de votre billet, j’ai eu envie et j’ai aimé découvrir l’histoire de ce jeune sumo. Des mercis chaleureux Christèle pour cette invitation au voyage… initiatique et philosophique. Une invitation aussi à renoncer aux combats contre soi.
Merci André… Une invitation de plus au lâcher prise, à l’écoute de soi… à la confiance en soi… Pour moi un chemin et l’histoire d’une vie 😉 Chaleureusement, Christèle
Après avoir lu André qui vous citait, j’ai lu ce livre!
Je l’ai tant aimé que je n’ose mettre un qualificatif, ce serait trop peu… il en faudrait une page entière!
Merci ! je n’avais jamais rien lu d’E M Schmitt… je vais retourner dans son univers !
Françoise, j’ai aussi beaucoup aimé « Oscar et la dame rose »… Sans doute un roman qui va aussi vous toucher, vous qui avez perdu Sophie… Car il s’agit de la fin de vie d’un enfant malade…A vous de voir si vous vous sentez de le lire… Il m’a beaucoup touché et bouleversé… il est magnifique….
Chère Christelle,
A lire ton billet, j’ai eu envie de lire moi aussi ce livre
Et voilà, un rv chez un nouveau libraire arrivé dans la rue piétonne de la ville où je vis, un trajet en bus pour aller écouter des copains chantant dans une chorale et puis je n’ai pu m’empêcher de le terminer, très rapidement de retour chez moi!
Comme Françoise, j’ai peur de réduire mon ressenti si je commence à me livrer à des qualificatifs!
Il résonne en moi, et dans mon travail « spirituel » dans le groupe de développement avec qui je progresse actuellement; j’ai envie d’offrir ce livre à toutes les personnes que j’ai l’habitude de retrouver mensuellement.
IL me rapproche encore un peu plus de la formation que je viens de suivre sur les pratiques narratives où le « gros en moi » m’a été constamment révélé
Merci Christelle pour ce bon moment passé avec EE Schimtt et pour tous tes biellets
Maryse