Je me suis faite crucifiée.
Ce terme peut sembler disproportionné, démesuré et pourtant c'est bien ainsi que je l'ai ressentie.
J'ai senti le sol se dérober sous mes pieds, comme une grande claque prise de plein fouet qui m'a mise chaos. J'étais anéantie. Comment tout cela était-il possible ?
La confiance que j'avais donnée a été trahie, bafouée.
Quelle désillusion ! Cela fait très mal.
Quand bien même, j'ai encore appris sur moi….et sur les autres.
Je sais désormais combien la confiance aveugle que je peux donner peut-être dangereuse et qu'elle ne me dispense pas de me protéger, de protéger mes projets et de les sécuriser. Bien au contraire.
Je ne vous aurai sans doute pas raconté tout cela si je n'étais pas tombée sur le passage de ce beau roman philosophique, "Train de nuit pour Lisbonne" de Pascal Mercier ; que je viens de lire et qui fait écho à l'expérience douloureuse que je traverse.